Les cybercriminels recherchent généralement des actifs numériques. Mais en France, les conséquences d’une attaque par ransomware ont littéralement ouvert la porte à un vol d’or de 705’000 dollars.
Le Muséum national d’Histoire naturelle à Paris, déjà fragilisé par une cyberattaque en juillet 2025 qui avait paralysé ses systèmes, a découvert la semaine dernière que des voleurs avaient exploité ce chaos. Avec les caméras de vidéosurveillance et les systèmes d’alarme désactivés par le ransomware, les criminels ont découpé une porte à l’aide d’une meuleuse, ouvert une vitrine au chalumeau et sont repartis avec six kilogrammes de pépites d’or. Les enquêteurs estiment que les voleurs savaient que les alarmes étaient hors service, transformant une faille numérique en cambriolage physique.
Cet incident met en lumière un risque souvent oublié : la convergence entre la cybercriminalité et la criminalité physique. À mesure que les organisations numérisent tout, de l’accès aux bâtiments à la surveillance, de la logistique à la production, une cyberattaque peut directement provoquer des vulnérabilités dans le monde réel. Quand les systèmes s’arrêtent, ce sont les actifs, les opérations et même des vies qui peuvent être menacés.
Pour contrer ce paysage de menaces hybrides, les organisations doivent :
- Cartographier les dépendances et identifier où la sécurité physique repose sur des systèmes numériques
- Prioriser la reprise afin que les alarmes, la vidéosurveillance et les systèmes de sécurité soient restaurés en premier
- Prévoir des plans de continuité et des solutions de repli garantissant des mesures manuelles ou redondantes pour les processus critiques
- Valider et s’entraîner avec des simulations qui démontrent comment les défaillances cyber peuvent se répercuter dans le monde physique
Ces mesures ne peuvent pas être improvisées lors d’un incident. Elles doivent être soigneusement planifiées, testées et répétées.
Chez ZENDATA, nous aidons les organisations à se préparer à ce type de scénario, en élaborant des stratégies de résilience où la cybersécurité ne consiste pas seulement à protéger les données mais aussi à garantir la sécurité et la continuité du monde physique qu’elles soutiennent.
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